Soutenir et Informer ➡️

Portrait de l'intervention au Portail

Le volet soutien du Portail existe afin de répondre aux besoins des personnes de la communauté et des intervenant·es de santé qui recherchent de l’écoute, de l’information et/ou du soutien en lien avec le VIH, les ITSS, et la santé sexuelle. Nous avons à cœur d’offrir des services fiables, confidentiels et sensibles aux réalités de chacun·e à l’ensemble des personnes qui nous contactent. Voici un bref portrait de comment tout cela s’actualise concrètement dans notre travail quotidien. 

Ce que vous êtes sûr de trouver avec nous

Des humains empathiques avec une bonne connaissance des enjeux entourant le VIH et les autres Infections Transmissibles par le Sexe ou le Sang (ITSS), qui sont disponibles pour des discussions sur divers sujets telles que les émotions, les activités sexuelles ou la communication avec les partenaires. Du support pour trouver une ressource ou un service de santé adéquat et y naviguer étape par étape.  Vous pouvez nous joindre par courriel, par texto ou en appel, utilisez le moyen avec lequel vous vous sentez à l’aise. De plus, on reste connecté sur  Instagram et sur Facebook !

De quoi on peut parler ?

Pas de jugement, pas de tabou ! Il n’y a aucun sujet ou question ridicule – du moment que cela vous préoccupe, on est concerné.  Nos sujets de prédilections sont les ITSS, ce qui peut comprendre les modes de transmission, l’évaluation et la réduction des probabilités de transmission des infections en fonction de différentes activités sexuelles, ou encore les endroits où l’on peut se faire dépister. Cependant, la santé sexuelle c’est très vaste, et au PVSQ, on ne se limite pas et on est toujours là pour explorer avec vous d’autres voies et perspectives, selon ce qui vous préoccupe ou qui vous intéresse le plus en ce moment. 

Qui est concerné ?

Vous pouvez faire appel à nos services pour un usage personnel, professionnel, ou les deux. Bien que nous ayons un mandat provincial, internet n’a pas de limite et on est présent·es bien au-delà du Québec. Ainsi, nos services s’adressent à tous les humains qui ont envie de discuter avec nous:-)   

L’intervention pour informer - l’exemple de la Période fenêtre

Pour conclure ce billet je vous laisse avec un exemple très concret de réponse-information que vous pourriez recevoir si vous nous contactiez avec une question au sujet du meilleur moment pour allez vous faire dépister.

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Bonjour,

Merci d’avoir contacté le Portail VIH/sida du Québec. Je vous écris concernant la question que vous nous avez envoyée. Vous désirez savoir s’il vous faut reprendre votre test de dépistage du VIH ?

Il faut savoir que la période fenêtre c’est le nombre de jours écoulés entre l’exposition de la personne à une ITSS et la possibilité de détecter l’ITSS par un test de dépistage. La période fenêtre diffère selon les tests pour le VIH utilisé et la personne. Dans le cas du VIH, elle varie de 2 semaines à trois mois (12 semaines). De ce fait le consensus général sera d’avoir un résultat fiable si le test a été effectué 12 semaines après la date d’exposition.

Différence de la période fenêtre selon les tests de dépistage utilisés

Les tests de dépistage rapide de 3e génération utilisés dans les points de dépistage rapide (PDS) ou pour l’auto-dépistage ne détectent que les anticorps du VIH et non pas les antigènes. Le savoir permet de comprendre pourquoi la période fenêtre est de 3 à 12 semaines, avec 99% des gens qui peuvent être détectés à la 12e semaines. Ce qui signifie que ces tests peuvent détecter les anticorps du VIH chez 50 % des gens environ 22 jours après l’exposition au VIH et chez 99 % des gens 12 semaines après l’exposition.

Toutefois, si le test de dépistage utilisé est celui de quatrième génération (ce qui est habituellement utilisé dans les laboratoires de santé publique au Canada); alors il détecte à la fois l’antigène p24 et les anticorps. La période fenêtre de ce test est de 2 à 6,5 semaines. Ce qui signifie qu’il peut détecter le VIH chez 50 % des gens 18 jours après l’exposition au VIH et chez 99 % des gens 44 jours après l’exposition. Le test de quatrième génération peut détecter une infection au moins une semaine plus tôt qu’un dépistage au PDS et que l’auto-dépistage chez la plupart des gens. Cela s’explique par le fait que l’antigène p24 est détectable avant les anticorps du VIH.

Toutefois, bien que la plupart des gens reçoivent un diagnostic fiable avec un test de 3e ou de 4e génération environ 3-4 semaines après l’exposition, on refait toujours un test quand même au bout de la période fenêtre du test utilisé pour confirmer le résultat. Je vous mets des liens vers les sites de CATIE et du PVSQ pour vous informer un peu plus à ce sujet.

Est-ce que cela vous aide ?

N’hésitez pas à me répondre si vous avez d’autres questions.

Surfina, intervenante au volet soutien du Portail

Pour contacter le volet soutien : intervention@pvsq.org !